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LES ÉTAPES CHRÉTIENNES – LES SACREMENTS

Sacrement de réconciliation (ou confession)

Sacrement de réconciliation (ou confession) C’est l’acte gratuit par lequel Dieu pardonne au pécheur repentant et le réintroduit dans sa paix, grâce au Christ mort et ressuscité en qui tous les péchés sont pardonnés. Ce sacrement est le signe de l’amour infini de Dieu. Le pardon de Dieu est toujours possible, si nous faisons une démarche vraiment sincère.
 
Un prêtre vous accueillera :

    Le jeudi de 18h à 19h à Saint Vincent pendant l’adoration eucharistique.
    Le samedi à 11h-11h30 à Saint Vincent (sauf le 1er  samedi du mois).
Vous pouvez aussi prendre rendez-vous par le secrétariat ou venir à une messe en semaine ou le weekend.

Le Pape François qui n’hésite pas à confesser : « J’aime être prêtre » – connaît le sujet, celui de la confession justement, sur le bout des doigts. Oui, mais pas comme un fort en thème qui possède par cœur son catéchisme (bien que ce soit aussi le cas), pour l’avoir bien potassé. Jorge Maria Bergoglio connaît le prix et la puissance de ce sacrement pour l’avoir beaucoup pratiqué : comme prêtre, qui a passé de longues heures à écouter et donner l’absolution, mais aussi comme fidèle, qui a souvent fait la queue devant le confessionnal. L’homme de Dieu enraciné dans sa Parole connaît aussi en profondeur l’amour miséricordieux du Père.
C’est pourquoi il en parle, tiens, osons le dire, comme le Curé d’Ars, qui du haut  de sa chaire, ne faisait ni mieux ni autrement pour faire courir les foules au pied de Jésus qui pardonne.
Quand le pape dit, le visage si plein de bonté : « La honte fait du bien parce qu’elle nous rend plus humble », ou « Quand la confession est terminée, on sort libre, grand, beau, pardonné, blanc, heureux ! » ou bien encore « Allez-y , le prêtre sera bon et Jésus est meilleur que le prêtre » ; quand il exhorte les fidèles de la Place Saint-Pierre à aller se confesser « sans perdre un seul jour », s’ils ne l’ont pas fait depuis longtemps, on pense au Saint Curé, gourmandant son monde avec tendresse et charité.
On sait qu’à Ars, les gens affluaient de partout pour se confesser. A Rome, dans les jours qui viennent, les files d’attente pourraient bien s’allonger devant les confessionnaux après un tel sermon, dont voici de larges extraits :
Un sacrement de guérison

« Le sacrement de réconciliation est un sacrement de guérison. Quand je vais me confesser, c’est pour guérir, guérir mon âme, guérir mon cœur de quelque chose que j’ai fait et qui ne va pas. L’icône biblique qui explique le mieux cela (…) est l’épisode du pardon et de la guérison du paralytique, où le Seigneur Jésus se révèle à la fois médecin des âmes et des corps. »
Un cadeau de l’Esprit Saint

« Le pardon de nos péchés n’est pas quelque chose que nous pouvons nous donner à nous même. Je ne peux pas dire : je me pardonne mes péchés. Le pardon se demande, se demande à un autre, et dans la confession, nous le demandons à Jésus. Le pardon n’est pas le fruit de nos efforts, mais c’est un cadeau, un don de l’Esprit Saint qui nous remplit du fleuve de miséricorde et de grâce qui jaillit incessamment du cœur béant du Christ crucifié et ressuscité.»
Le pardon de Jésus donne la paix

« Nous ne pouvons être vraiment dans la paix que si nous nous laissons réconcilier avec Dieu et nos frères dans le Seigneur Jésus. Et cela, nous le sentons tous dans notre cœur quand nous allons nous confesser, avec un poids dans l’âme, un peu de tristesse. Et quand nous recevons le pardon de Jésus, nous sommes en paix, cette paix de l’âme si belle que seul Jésus peut donner.»
La nécessité du prêtre

« Il ne suffit pas de demander pardon au Seigneur dans son esprit et son cœur, mais il est nécessaire de confesser humblement et avec confiance ses propres péchés au ministre de l’Eglise. Dans la célébration de ce sacrement, le prêtre ne représente pas seulement Dieu, mais toute la communauté (…) Certains diront : moi, je me confesse seulement avec Dieu. Oui, on peut dire à Dieu « pardonne-moi », lui dire ses péchés, mais ceux-ci sont aussi contre nos frères et contre l’Eglise. Il est donc nécessaire de demander pardon à l’Eglise et à nos frères à travers la personne du prêtre.»
La honte rend plus humble

« Mais Père, j’ai honte… » Eh bien la honte est bonne, un peu de honte, c’est [bon pour] la santé, parce que avoir honte, c’est salutaire ! (applaudissements de la foule) Dans mon pays, quand quelqu’un n’a pas honte, on dit que c’est un effronté ! La honte fait du bien parce qu’elle nous rend plus humble ! »
La confession libère

« Même d’un point de vue humain, il est bon, pour se libérer, de parler avec son frère, de dire au prêtre tout ce qui pèse si lourdement sur notre cœur. On sent alors qu’on se libère devant Dieu, l’Eglise et nos frères. N’ayez pas peur de la confession ! Quand on fait la queue pour se confesser, on ressent toutes ces choses, même la honte. Mais ensuite, quand la confession est terminée, on sort libre, grand, beau, pardonné, blanc, heureux ! »
Un rendez-vous d’amour avec Jésus

« Quand vous êtes vous confessés pour la dernière fois ? (que chacun réfléchisse et réponde dans son cœur) Il y a deux jours ? Deux semaines, deux ans, vingt ans, quarante ans ? (…) S’il y a longtemps, ne perdez pas un jour de plus, allez, le prêtre sera bon. EtJésus, qui est là, est meilleur que le prêtre, c’est lui qui nous reçoit, avec un amour si grand. Soyez courageux et allez vous confesser !» Dieu nous embrasse, nous fait fête

« Célébrer le sacrement de réconciliation signifie être enveloppé dans une étreinte chaleureuse : celle de la miséricorde infinie du Père. Souvenons de la belle parabole du fils qui est parti de chez lui avec l’argent de son héritage. Il a tout gaspillé et ensuite, alors qu’il n’avait plus rien, il a décidé de revenir chez lui, pas comme fils, mais comme serviteur. Il se sentait tellement coupable et avait tellement honte. Quel surprise, quand il a commencé à parler pour demander pardon, et que le père ne l’a pas laissé parler, mais l’a étreint, embrassé et lui a fait fête ! Moi, je vous le dis : chaque fois que nous allons nous confesser, Dieu nous embrasse, il nous fait fête ! »

Traduit par Elisabeth de Baudoüin pour Aleteia       Vidéo

Pourquoi se confesser ?

Dans l’Eglise catholique, la confession a été renommée « sacrement de réconciliation ». Cette rubrique permet d’en savoir un peu plus sur sacrement dit de guérison.

Se confesser, c’est reconnaître ses péchés devant un prêtre afin qu’il les pardonne au nom du Christ.
Le dialogue avec un prêtre est un signe efficace de réconciliation avec Dieu et avec les chrétiens. Il donne des conseils permettant d’aider l’évolution de la personne dans sa vie et dans sa foi. Ensuite, le prêtre accorde ou non le pardon et la rémission des péchés. Il doit également garder secret tout ce qui lui a été révélé au cours de la confession.
Des prêtres sont disponibles pour ce sacrement dans toutes les paroisses du diocèse de Bordeaux.

Où et quand se confesser ?

Vous pouvez appeler votre paroisse, pour demander les horaires de confession. Vous pouvez aussi contacter directement un prêtre en cherchant dans l’annuaire en ligne.
Le sacrement de réconciliation se déroule souvent dans une chapelle aménagée à cette effet ou dans un confessionnal à l’intérieur d’une église. Toutefois, Il n’y a pas de lieux ou de périodes particulières pour se confesser. Les paroisses proposent souvent des célébrations pénitentielles à l’occasion des grandes fêtes liturgiques (Noël, Pâques).
Il est toujours possible de se confesser individuellement auprès du prêtre de son choix. Avant les grandes fêtes religieuses, des paroisses organisent des célébrations pénitentielles.

Comment me préparer à la confession ?

Voici cinq conseils qui vous permettront de préparer le sacrement de réconciliation.

1) Préparation

Avant de venir rencontrer un prêtre, je choisis un texte de la Bible. Il peut venir de la messe du jour ou du temps liturgique. (Avent, Noël, Carême, Pâques, etc).
Je médite ce texte :
 – Que me révèle-t-il de Dieu ?
- Quels appels à la conversion contient-il pour moi ? 
Je repasse dans ma mémoire ce que j’ai vécu les semaines dernières ou depuis ma dernière confession : 
- quels évènements ont été marqués par un refus d’aimer, une rupture avec Dieu, un péché grave envers un frère ?
 Je retiens ce dont je décide de me confesser et de parler avec le prêtre.

2) S’accueillir mutuellement : prêtre et pénitent

Je me présente brièvement : prénom, situation familiale, professionnelle, engagement ecclésial, date de ma dernière confession.
Je conclus :
 » Bénissez-moi, père, parce que j’ai péché. « 
Avec le prêtre, je fais : le signe de la croix.

3 ) Écouter la Parole de Dieu

J’informe le prêtre du texte de l’Écriture que j’ai choisi pour préparer ma réconciliation et ce qu’il m’a permis de découvrir pour guider mon retour vers Dieu.
Si je n’en ai pas choisi, le prêtre pourra m’en proposer un et, s’il est possible d’en prendre le temps, je lis ce passage avec lui (je viens donc en principe avec mon Évangile)

4) Confesser l’amour de Dieu en même temps que mon péché

Devant Dieu qui m’aime et m’offre son pardon,
 devant la communauté que j’ai blessée,
 j’exprime et je nomme les péchés que la Parole de Dieu m’a aidé à découvrir.

Je demande pardon.
Le prêtre me dit quelques mots
, il me propose un geste de conversion et de pénitence, et il m’invite à dire avec lui le :
Notre Père, qui es aux cieux…

5 ) Absolution

Le prêtre étend la main vers moi et dit :

 » Que Dieu Notre Père vous montre sa miséricorde ; par la mort et la résurrection de son Fils, il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l’Esprit Saint pour la rémission des péchés. Par le ministère de l’Eglise, qu’il vous donne le pardon et la paix. Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés. « 

Je réponds :  » AMEN
 « 
Le prêtre :  » Allez dans la paix et la joie du Christ
 « 
Je réponds :  » Béni soit Dieu, maintenant et toujours. »

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